A Brainwaste, on oublie les oreilles pointues des elfes et les épées à deux mains des barbares, pour s'intéresser aux machines et à ceux qui ont osé s'en rapprocher. Même chez les morts la matrice existe. Et si ce sont principalement des cyberpunks et des shadowrunners qui arpentent les rues de cette enclave, les droïdes, robots, systèmes d'exploitation et logiciels ne sont pas oubliés pour autant. Bref, à partir du moment où on commence sa vie dans une ère cybernétique, c'est à Brainwaste qu'on commence sa mort. Le ton de l'ouvrage est fidèle à la gamme et fait de nombreux clins d'oeils aux univers de référence cyberpunks.
Le supplément est divisé en 3 parties, qui suivent la classique page de sommaire et de crédit.
"Welcome to Brainwaste" (11 pages) nous décrit l'enclave, le type de personne qui y vit, et le principe de fonctionnement de la Matrice. Cette dernière, quoi que répondant aux obligations spatiales du monde des morts, suit les mêmes principes que dans la plupart des univers cyberpunks : Une console permet de se connecter à la matrice pour trouver des informations; là, il faut éviter les programmes de protection grâce à des programmes d'intrusion ou de diversion. Dans Post Mortem, seules des consoles spéciales, les N-Cages, permettent de récupérer des informations sans être trop remarqué. On trouve aussi dans ce chapitre la table des effets infinis de l'enclave cyberpunk.
"Fusillade du vendredi soir" (13 pages) s'attarde sur les figures emblématiques de Brainwaste, classées par faction. On y trouve d'abord les unités de répression classiques et spécifiques que sont les Embaumeurs (qui recyclent les spectres usagés) et les Etrangers (qui modifient l'implantation urbaine); puis des groupuscules divers et variés, comme les Boostergangs (zonards anarchistes), Murphy et son comité de soutien (qui engagent des milices afin d'assurer la paix de leur quartier), les Barons Samedi (qui captent naturellement des informations de la matrice), et les Deadpunks (groupes de résistants anti-matrice). Pour finir des Zaibatsus (ou corporations) sont décrites, telle l'inévitable Chaos-Cola (vendeur d'ersatz), l'étonnante Virtualife (qui vous permet de revivre virtuellement), et Dispertion Media (organisateur de combats de rue sur-médiatisés). Le chapitre se clôt sur un inventaire du matériel spécial disponible à Brainwaste, ce qui inclut greffes (nouveaux Pouvoirs d'Origine Contrôlée), drogues, produits illicites, avec des exemples de fournisseurs.
"Toys On The Shelves" (6 pages) est un scénario d'enquête sur une disparition de N-Cages, qui conduira les PS sur les traces de la créature apparue dans le précédent supplément, Nécronomicon.
La dernière page du livret reproduit la Stèle (Fiche de personnage) déjà disponible dans les suppléments précédents.